Peut-on faire un parallèle entre les jeux comme le sudoku et les problèmes de la vie courante ?
Liste d’affirmations :
- La difficulté d’un problème est liée aux informations en entrée pour l’analyser
Sudoku : Plus le niveau du sudoku est élevé, moins de chiffres sont présents sur la grille
c’est vrai et faux, la position ou la valeur des chiffres, influence aussi sur la difficulté. - Plus un problème à de solutions, moins il est difficile à résoudre.
Sudoku : Plus le niveau augmente, plus en général, il y a de solutions. du coup, un doute persiste, car à priori on pense qu’il n’y a qu’une solution - Il y a des problèmes sans solution
Sudoku : sauf erreur au moment de la conception, il y a toujours au moins une solution - La solution peut-être trouvé par hasard
Sudoku : Au regard des combinaisons, sans raisonnement logique, il y a peu de chance de trouver la solution (du moins au début).
En fait c’est vrai et faux, car si deux solutions sont possible, à un moment donné il faut prendre au hasard, un des chiffres possible (restant) pour s’orienter vers une des solutions
Maintenant, prenons comme hypothèse que les problèmes de la vie, professionnelle ou personnelle, sont comme des Sudoku, que peut-on en déduire ?
- La difficulté d’un problème n’est pas toujours liée au peu d’information à notre disposition, mais à la variété de celle-ci. Il faut donc augmenter le nombre de ces sources, les angles d’attaques et les points de vus
- Il est plus simple de résoudre un problème avec une solution unique, qu’un problème avec plusieurs solutions. Car pour faire le choix d’une des solutions, il faut vérifier qu’aucune autre alternative est possible et qu’aucune erreur d’analyse, de raisonnement nous oriente vers une mauvaise solution.
- « Un problème sans solution est un problème mal posé. » Albert Einstein.
Ce grand homme considère donc que tout problème a bien une solution =D - Sauf problème simple, le hasard ne permet pas de résoudre un problème complexe. Mais il faut à un moment accepter le fait que l’on a :
- plusieurs solutions qui existent et qu’elles sont toutes acceptables
- faire un choix, ne veut pas dire pour autant que la solution prise est le fruit du hasard, mais qu’après avoir éliminé différentes alternatives, il peut en rester plusieurs, toutes acceptables
- à se faire confiance
Ce raisonnement est simpliste, mais il doit au moins permettre de s’interroger sur le sujet.
En fait, il est notamment faux pour tous les problèmes où le résultat attendu peut-être différent de la problématique initiale, je pense notamment à un raisonnement agile. Il est faux aussi dans bien d’autres cas que je vous laisse le soin de découvrir…
Je finirais cette réflexion par une nouvelle citation d’Albert Einstein : « En plein cœur de toute difficulté se cache une possibilité ».